🥍 Écrivain Critiquant La Société Et Les Hommes

Écrivainaméricain Salinas Californie 1902-New York 1968 Le prix Nobel de littérature en 1962 et le succès de certains de ses livres Des souris et des hommes les Raisins de la colère ont longtemps valu à Steinbeck une Quest-ce que la littérature ? est un essai de Jean-Paul Sartre, publié en 1948. Historique. Publié pour la première fois, en plusieurs parties, à partir de 1947, dans la revue Les Temps modernes dirigée par Sartre (et fondée par lui en 1945), l'essai retouché constitue en 1948 le volume Situations II chez Gallimard.. Depuis 2010, une nouvelle édition des Situations est entreprise Curabooksest un blog de critiques littéraires qui propose des articles culturels, auquel je me consacre pour partager les connaissances acquises grâce à ma formation littéraire à la Sorbonne. Curabooks. Menu. Accueil; Littérature; Essais; Pressbook; Plus. Dernières critiques. Bibliothèque de la pensée écologiste. 15/08/2019. L'écologie a beaucoup occupé les esprits Dénoncer voire de corriger les travers d'une situation. Établir une complicité avec le public, pour qu'il adhère aux idées de l'auteur. La devise de Molière, le célèbre castigat ridendo mores, signifie qu'il faut corriger les défauts par le rire. Le rire permet donc Lelivre a une influence sur la conscience et l’inconscient des gens . » Opinion que je partage puisqu’un livre véhicule des idées sur la vie, les relations humaines et la société en général. Toutefois la littérature est dénuée du pragmatisme propagandiste (et fort heureusement) d’un homme ou d’une femme politique. Sousle règne de Louis XIV, les écrivains n'étaient pas libres de critiquer directement les membres de la royauté ou ceux du clergé. Avec Alorsque les féministes ont toujours espéré que l’éducation des filles, et celle des garçons, ferait disparaître les conflits armés, les guerres balaient les changements de mentalité et nous « renvoient au monde d’avant » regrette, dans une tribune au « Monde », l’écrivaine Geneviève Brisac () Car la guerre balaie les Demême, les critiques sont souvent sévères, voire agressives, comme celles de Delécluze, ardent défenseur de l'école de David. Il bénéficie aussi de soutiens indéfectibles de l’homme politique Thiers , de l’écrivain Théophile Gautier et du poète Charles Baudelaire qui lui consacre un poème Les Phares dans Les Fleurs du Mal. Citationde Jean-Paul Sartre. La poutre qui est dans l'œil de chaque critique lui sert de longue-vue pour apercevoir la faille qui est dans l'œuvre de chaque auteur. Citation d'Erik Satie. Les journalistes : ils s'occupent de choses qui passent et disparaissent. Les écrivains sont des journalistes de l'éternel. UJv0r. Le monde intellectuel résonne encore de la querelle qui opposa au XVIIIe siècle les deux pôles de la pensée française Voltaire, écrivain caustique et brillant causeur, symbole du raffinement aristocratique de l'Ancien Régime, et Jean-Jacques Rousseau, génie torturé par l'écart entre ses idéaux moraux et sa difficulté à vivre dans la société des hommes. Camille Vignolle Deux tempéraments contrastés Tout oppose les deux écrivains, à commencer par leur naissance. Le premier, Jean-Marie Arouet de son vrai nom, est né en 1694 dans une famille bourgeoise puis a fait de bonnes études avant de faire ses preuves dans les milieux libertins et anticléricaux de l'époque de la Régence. Poète à succès, ses impertinences lui valent l'exil en Angleterre et la découverte des pratiques démocratiques de ce pays. De retour en France, il renoue avec le succès avec ses Lettres anglaises. Avide d'honneurs, il fréquente la Cour de Versailles, devient l'historiographe du roi Louis XV ! et entre à l'Académie française en 1746. Il se lie avec le roi Frédéric II de Prusse, un despote éclairé » ainsi appelle-t-on au XVIIIe siècle les souverains absolus qui se piquent de philosophie et de philanthropie. Impitoyable envers ses rivaux, Voltaire s'attire la bienveillance de la bourgeoisie intellectuelle en réservant l'essentiel de ses coups à l'Église catholique. Ainsi s'érige-t-il en pourfendeur de l'intolérance lorsque celle-ci est le fait des milieux cléricaux affaire Calas. Le roi Voltaire » ainsi le surnomme-t-on entre dans les années 1740 en relation avec Jean-Jacques Rousseau, de 18 ans son cadet. Né dans la famille modeste d'un horloger de Genève, de confession protestante, Jean-Jacques connaît une jeunesse vagabonde avant d'être recueilli par une bourgeoise de la région de Chambéry, Mme de Warens. Tourné vers la musique et l'écriture d'opéras, il s'installe à Paris où il se lie avec les auteurs de l'Encyclopédie sans cesser de tirer le diable par la queue. Sa véritable vocation de penseur se révèle sur le tard, à 38 ans, en 1750, avec la publication du Discours sur les sciences et les arts. En une douzaine d'années, il va dès lors ébaucher le système de pensée qui lui vaudra l'immortalité. À ce premier texte succèdent en particulier le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes 1755 et Du contrat social 1762. Rêveur solitaire à la sensibilité exacerbée, Jean-Jacques assure que l'homme était bon à l'état de nature et a été corrompu par la civilisation et la vie en société. Il voit dans la naissance du droit de propriété la source de tous les maux. Comme palliatif à cette décadence morale, il préconise la démocratie et l'égalité de tous devant la loi, grâce à un contrat social placé sous l'égide du peuple souverain ». Voltaire prend de haut la manière dont son cadet dénonce dans le Discours sur les sciences et les arts le raffinement aristocratique que lui-même chérit tant. Ami des nantis, des privilégiés et des souverains, il ne goûte pas non plus la dénonciation radicale des inégalités sociales par Rousseau. Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions. Disparus l'un et l'autre en 1778, à deux mois d'intervalle, les deux écrivains poursuivent leur dispute par-delà la mort, au Panthéon où leurs dépouilles se font face pour l'éternité. Duel épistolaire L'opposition idéologique et personnelle entre les deux penseurs connaît son point culminant en 1755 suite à la publication par Rousseau de son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Dans ce texte, il présente l'homme comme naturellement bon mais perverti par la civilisation, exalte l'état de nature originel et voit dans la naissance du droit de propriété la source de tous les maux. Voltaire lui adresse une lettre remplie d'une ironie féroce J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain ; je vous en remercie ; vous plairez aux hommes à qui vous dites leurs vérités, et vous ne les corrigerez pas. Vous peignez avec des couleurs bien vraies les horreurs de la société humaine dont l'ignorance et la faiblesse se promettent tant de douceurs. On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre Bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. Cependant, comme il y a plus de soixante ans que j'en ai perdu l'habitude, je sens malheureusement qu'il m'est impossible de la reprendre. Et je laisse cette allure naturelle à ceux qui en sont plus dignes, que vous et moi. Je ne peux non plus m'embarquer pour aller trouver les sauvages du Canada, premièrement parce que les maladies auxquelles je suis condamné me rendent un médecin d'Europe nécessaire, secondement parce que la guerre est portée dans ce pays-là, et que les exemples de nos nations ont rendu les sauvages presque aussi méchants que nous. Je me borne à être un sauvage paisible dans la solitude que j'ai choisie auprès de votre patrie où vous devriez être. J'avoue avec vous que les belles lettres, et les sciences ont causés quelquefois beaucoup de mal... » Aux délices, près de Genève, 30 août 1755. La référence à Genève, ville natale de Jean-Jacques, ajoute à l'ironie du propos. À quoi Rousseau réplique C'est à moi, Monsieur, de vous remercier à tous égards. En vous offrant l'ébauche de mes tristes rêveries, je n'ai point cru vous faire un présent digne de vous, mais m'acquitter d'un devoir et vous rendre un hommage que nous devons tous comme à notre Chef [...]. Le goût des sciences et des arts naît chez un peuple d'un vice intérieur qu'il augmente bientôt à son tour, et s'il est vrai que tous les progrès humains sont pernicieux à l'espèce, ceux de l'esprit et des connaissances, qui augmentent notre orgueil et multiplient nos égarements, accélèrent bientôt nos malheurs mais il vient un temps où le mal est tel que les causes même qui l'ont fait naître sont nécessaires pour l'empêcher d'augmenter c'est le fer qu'il faut laisser dans la plaie, de peur que le blessé n'expire en l'arrachant. Quant à moi, si j'avais suivi ma première vocation et que je n'eusse ni lu ni écrit, j'en aurais sans doute été plus heureux. Cependant, si les lettres étaient maintenant anéanties, je serais privé de l'unique plaisir qui me reste c'est dans leur sein que je me console de tous les maux ; c'est parmi leurs illustres enfants que je goûte les douceurs de l'amitié, que j'apprends à jouir de la vie et à mépriser la mort ; je leur dois le peu que je suis, je leur dois même l'honneur d'être connu de vous... » Paris, le 10 septembre 1755. En résumé Voltaire, écrivain caustique et brillant causeur, symbole du raffinement aristocratique de l'Ancien Régime ; s'accommode des inégalités sociales et de l'absolutisme monarchique lorsque celui-ci respecte les philosophes » tels que lui ; vaguement déiste et violemment anticlérical, ne manque pas de dénoncer l'intolérance lorsqu'elle est le fait des catholiques ; se montre particulièrement violent et injuste à l'égard de ses contradicteurs tels Rousseau et Fréron, Jean-Jacques Rousseau, esprit tourmenté, sensible à la misère du peuple et aux injustices sociales ; est torturé par l'écart entre son aspiration à la vérité et sa difficulté à vivre dans la société des hommes, ce qui le rend quelque peu paranoïaque ; formule un message politique qui aura une très grande influence sur les générations suivantes, à savoir l'homme est naturellement bon et a été corrompu par la vie en société et l'établissement du droit de propriété ; pour remédier à cette corruption, il importe d'instaurer la démocratie. Publié ou mis à jour le 2022-03-30 135435 Le site VIDA, visant à explorer les perceptions de l’écriture féminine dans la critique et la culture», se penche depuis trois ans sur la présence féminine dans la presse littéraire américaine. L'an dernier, nous avions relayé les résultats de leur étude pour l'année 2010. Les résultats étaient accablants l'immense majorité des livres chroniqués sont écrits par des hommes, et chroniqués par des hommes. VIDA vient d'actualiser ses données rien n'a changé. Se reposant sur un panel de plusieurs grandes publications – parmi lesquelles le New York Review of Books», le London Review of Books», le Times Literary Supplement» et le New York Times Book Review» - le site réalise annuellement une enquête visant à recenser le nombre d’auteures dont l’ouvrage fait l’objet d’un article et le nombre de femmes parmi les critiques. Les résultats 2010-2012, publiés sur le site, donnent quelque chose comme çaLa suite après la publicité Les livres écrits par des femmes dans la presse littéraire Les femmes en bleu, les hommes en rose source Vidaweb Les femmes critiques dans la presse littéraire Les femmes en bleu, les hommes en rose source VidawebLa suite après la publicité Amy King, poète – pardon, poétesse – et collaboratrice du site, nous a expliqué plus en détails cette entreprise. Bibliobs De quelle façon l’enquête a-t-elle été réalisée? Amy King Il y a trois ans, nous avons sélectionné un certain nombre de journaux en nous basant sur l’importance de leur diffusion et leur réputation de prescripteurs dans le secteur de l’édition. Nous avons analysé chaque numéro, relevé le sexe de chaque auteur et critique, et revérifié pour savoir si nos comptes étaient bons. C’est un processus fastidieux qui requiert beaucoup de volontaires et de temps passé à vérifier les noms ambigus pour déterminer leur genre. Mais il nous a donné la preuve de ce que beaucoup d’entre nous suspectaient depuis longtemps les hommes sont beaucoup plus publiés, et font l’objet de beaucoup plus de critiques dans les grands journaux, ce qui aboutit à une plus d’opportunités de carrière et plus de ventes. Comment interprétez-vous ces résultats? Est-ce parce que les femmes écrivent effectivement moins que les hommes?La suite après la publicité Le fait est que les raisons pour lesquelles les femmes rédigent moins de critiques, et font moins l’objet de critiques, sont nombreuses et complexes, mais il est possible de toutes les surmonter. D’une part, je pense que nous vivons dans un monde où l’on considère encore que les femmes doivent s’occuper des enfants, même si ce paradigme est de moins en moins vrai. Et comme les femmes travaillent à plein temps et s’occupent en même temps des travaux domestiques», il leur reste moins de temps que les hommes pour écrire. Mais il y a aussi la perception de la demande quand un écrivain réclame une critique pour son livre, il est souvent perçu comme audacieux; alors que quand c’est une femme, elle est considérée comme arriviste» ou pleurnicharde». Ces stéréotypes pourraient affecter la confiance des écrivaines, leur détermination à demander une critique et même à écrire. Et assez souvent, les éditeurs vont simplement puiser dans leur vivier d’écrivains, toujours les mêmes, et confier des articles et des critiques aux écrivains masculins auxquels ils ont recours depuis des années, parce qu’ils savent que les résultats seront au rendez-vous. Ces mêmes éditeurs peuvent parfois envisager de faire un petit effort pour diversifier leur palette d’auteurs en sollicitant quelques femmes, mais reviennent aussitôt à leur écurie» d’hommes. Ce n’est pourtant pas si compliqué d’envoyer une demi-douzaine d’emails pour demander un article ou une critique à des écrivaines! Elles sont disponibles, talentueuses et volontaires, si on leur suite après la publicité Une inégalité que l’on retrouve aussi dans les prix littéraires, comme l’indique une enquête menée par l'Observatoire des inégalités. Y a-t-il un lien selon vous? Selon moi, le fait que les grands journaux publient et critiquent ce qu’il y a de mieux» ce qui s’avère être majoritairement masculin influence directement ceux qui décernent les prix. Ces derniers croient que la majorité des meilleurs» ouvrages sont écrits pas des hommes, et ils distribuent les prix en conséquence. Cependant, quand vous vous basez sur les des sites comme Goodreads, où les lecteurs élisent le meilleur» livre ou le plus gratifiant», la situation s’inverse en faveur des textes écrits par des auteures. Ce renversement de situation renseigne sur le milieu de la critique littéraire, dirigé par une petite élite d’éditeurs ayant une vision assez restreinte quand il s’agit de sélectionner les livres sur lesquels rédiger un article. En tant qu’auteur, avez-vous déjà perçu ce manqué de représentation des femmes dans la critique littéraire?La suite après la publicité Bien évidemment, j’ai déjà ressenti la douleur de voir mon travail rejeté, sûrement parce que j’écris une poésie très expérimentale». Je ne sais pas dans quelle mesure le fait que je sois une femme joue dans ce refus, je ne suis même pas sûre que ce soit le cas. Mais le fait est que je n’ai jamais été une poète qui attend des critiques je les réclame. Je ne pense pas que cette tactique soit très répandue parmi les poétesses, parce que beaucoup de débutantes m’ont demandé comment j’avais eu autant de critique sur mon travail – qui constitue par ailleurs une littérature très spécifique et assez obscure. C’est assez simple je profite de la facilité et du pouvoir que me procure Internet pour trouver des critiques que j’apprécie et qui pourraient être attirés par mes écrits, et je leur demande d’examiner ce que je fais, sans le leur imposer. J’ai aussi puisé dans les listes de diffusion dirigées par des femmes. J’appartiens à certaines d’entre elles, comme la Women’s Poetry Listserv WOMPO et Pussipo. Celles-ci sont composées d’un grand nombre de femmes poètes, et forment ainsi une communauté vers laquelle je peux me tourner pour demander de l’aide. Les hommes travaillent souvent en petits groupes, les femmes devraient suivre leur exemple et trouver une communauté, même virtuelle, pour les aider. Propos recueillis par Louis Blanchard La critique littéraire est-elle sexiste ? Revenir à la Une de BibliObs Paris AFP - Devenue en quelques semaines un des nouveaux visages du féminisme, l'élue écolo parisienne et activiste lesbienne Alice Coffin, qui sort mercredi un livre, assume de cibler les hommes dans ses combats militants comme politiques, quitte à cliver. A 42 ans, cette journaliste de formation a fait une entrée remarquée en politique en réclamant en juillet le départ du maire-adjoint à la Culture de Paris, Christophe Girard, critiqué pour ses liens avec l'écrivain Gabriel Matzneff, mis en cause pour viols sur suite après la publicité Au lendemain d'une manifestation qui a conduit à la démission surprise de ce proche d'Anne Hidalgo, Alice Coffin explose en plein conseil de Paris, criant "la honte, la honte" pendant qu'un hommage lui est rendu. "C'était fou de l'encenser comme ça. J'avais lu l'article du New York Times sur sa proximité avec Matzneff et je me disais que pour cette raison, symboliquement, il ne pouvait pas accéder au pouvoir", raconte à l'AFP cette femme aux yeux clairs, courts cheveux blonds en bataille, assurant qu'elle ignorait tout à l'époque des accusations de viol aujourd'hui portées contre l'ancien adjoint. Après un été "compliqué", elle sort mercredi chez Grasset son premier ouvrage, "Le génie lesbien", un "livre de combat" contre "l'invisibilité des lesbiennes" mais aussi "l'androbsession". - Blacklistée -La suite après la publicité Érigée en "nouvelle harpie du féminisme" par l'hebdomadaire Valeurs actuelles, accusée d'être excessive, soutenue par son groupe écologiste mais blacklistée par la majorité parisienne... Alice Coffin divise et subit insultes et menaces sur les réseaux sociaux, ce qui lui a valu d'être sous protection policière en août. "Ce qu'on me reproche - et c'est ce que je veux montrer dans le livre - c'est que j'ose pointer les hommes, leurs privilèges et refuser tout ce discours de la complémentarité entre les hommes et les femmes", justifie l'élue, qui n'a "pas peur de prendre la parole". Récemment, elle a vu ressortir des images de 2018, où elle déclare sur la chaîne RT lors d'une mobilisation contre la PMA "Ne pas avoir un mari m'expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée". Soutenue via le hashtag JeSoutiensAliceCoffin, elle se voit cependant reprocher par Anne Hidalgo de se battre "pas pour l'égalité des droits" mais "pour le droit à la différence", et est taxée de "pensée binaire" par la philosophe Elisabeth suite après la publicité "Je sais qu'en choisissant la généralisation je déplais, car c'est impossible à entendre qu'il y a un problème masculin", poursuit celle qui enseignait depuis 2012 le journalisme à l'Institut catholique de Paris et n'a pas été reconduite à la rentrée. "Mais c'est un discours politique, bien sûr que je ne pense pas que chaque homme est comme ça". Née en 1978 à Toulouse, où ses deux parents étudiaient l'aéronautique, cette aînée d'une fratrie de six a ensuite grandi à Paris. Elle entre dans l'activisme en 2010 en rejoignant sa mère, Colette, dans le collectif La Barbe, où les militantes s'introduisent grimées de fausses barbes dans des réunions essentiellement composées d'hommes assemblées générales d'entreprises, conférences pour y dénoncer la domination masculine des lieux de pouvoirs. - "Les Z'amours" -La suite après la publicité "Elle y a forgé un activisme très concret mais aussi pris des coups, au sens littéral du terme", se rappelle la militante Veronica Noseda, son amie depuis 10 ans, qui a joué dans la même équipe de foot féminin "Les dégommeuses". Pour elle, "il y a un décalage entre l'image construite par ses adversaires et ce qu'elle est une femme chaleureuse, à l'écoute, d'une grande énergie et inventivité". En 2018, elles claquent ensemble la porte d'une réunion sur la PMA avec Emmanuel Macron, à laquelle elles s'étaient invitées, critiquant "l'effacement total des lesbiennes sur ce sujet". Cofondatrice en 2013 de l'Association des journalistes LGBT AJL et porte-voix de la Conférence européenne des lesbiennes, elle raconte dans son livre comment elle a convaincu sa compagne depuis six ans de participer à l'émission télévisée "les Z'amours", où des couples viennent partager leur quotidien. Regrettant qu'elles n'aient finalement jamais été rappelées.

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